top of page
37791080_10156723029248442_6822289077040054272_o_edited_edited.jpg

Catherine & Nicolas :
un binôme d'expert
en comportement
du chien

La formation de ce binôme que sont Catherine Collignon et Nicolas Ducasse en 2010 se construit et évolue autour d’une seule et même passion commune : le chien et son comportement. Cette rencontre professionnelle leur a permis de développer leur approche de l’éducation, et représente aujourd’hui une équipe de renommée et reconnue en France dans le milieu du chien.

Partage d'expériences, de compétences, ou encore des conseils avisés autour de sujets à la fois sensibles et pratiques de nos amis de compagnie.
 

577793_4761265954146_1176798180_n_edited

ARTICLES

Pionnière dans son domaine en France, Catherine Collignon est engagée depuis plus de 20 ans dans les méthodes d'éducation amicales et positives.

Catherine Collignon transmet son expertise au travers d'articles abordant des thématiques d'actualités en lien avec le comportement du chien.

Partage d'expériences, de compétences, ou encore des conseils avisés autour de sujets à la fois sensibles et pratiques de nos amis de compagnie.
 

BERLIOZ chien de l'équipe Animalin

PHILOSOPHIE,
ÉTHIQUE

Pionnière dans son domaine en France, Catherine Collignon est engagée depuis plus de 20 ans dans les méthodes d'éducation amicales et positives.

Pionnière en son domaine en France, Catherine Collignon, accompagnée de Nicolas Ducasse œuvrent pour la transmission d'une éducation respectueuse et bienveillante du chien.

Depuis plus de 2o ans, Catherine s'attache à partager sa pensée de l'éducation positive autour de plusieurs thématiques, sujets, notions et réflexions issue de son expertise de terrain.

599202_4761221033023_650760032_n_edited.

CONFÉRENCES,
CONGRÈS,
VIDÉOS

Catherine, accompagnée de Nicolas, anime des conférences, congrès et a également réalisé des vidéos explicatives permettant d'approcher les concepts d'éducation et de comportement.

Issue de son expertise de terrain, Catherine a définie, des notions, concepts et des techniques d'éducation positives aujourd'hui déterminantes dans l'approche de la communication canine.

306165_4761261754041_207534953_n_edited_

FORMATIONS
TECHNIQUES,
NOTIONS

Professionnelle de terrain, Catherine a développé et approfondi des méthodes d'éducation positives, à découvrir dans le cadre de ses stages et formations.

Professionnel.les de terrain, Catherine et Nicolas ont développé et approfondi des méthodes d'éducation positives, à découvrir dans le cadre de stages et formation professionnelle.

Catherine est l’autrice de plusieurs livres sur l’éducation et le comportement des chiens dont Apprendre à mon chien à marcher en laisse sans tirer (Ed. Génie Canin), et L’éducation positive de mon chien (Ed. Marabout).

601604_4761266234153_454724177_n_edited.

LIVRES

Catherine Collignon est l'auteure de plusieurs livres sur l'éducation et le comportement du chien, dont L'Éducation positive de mon chien et Apprendre à mon chien à marcher en laisse sans tirer.

Catherine Collignon et Nicolas Ducasse dispensent, depuis plusieurs années, des stages, des formations, des cours d'éducation et des camps canin au sein du Centre d'Éducation Animalin.

HARNAIS REFLEX PLUS BOUTIQUE_edited_edit

HARNAIS
ANIMALIN®

Catherine Collignon est conceptrice du Harnais d'éducation anti-traction Animalin® favorisant l'activité de la marche en laisse au quotidien.

Catherine travaille depuis de nombreuses années en partenariat avec des structures renommées comme la SPA, Handi’chiens, les chiens guides d’aveugle, et bien d'autres.
 

11188281_10205116982148756_3960970137932

PARTENARIATS

L'équipe du Centre Animalin travaille depuis de nombreuses années avec des organismes de renommées comme les Chiens Guides, la SPA, ou plus récemment la FBB.

PHILOSOPHIE
ÉTHIQUE

Catherine Collignon et son chien Blaike

Le métier d'éducateur de chien

L'éducateur.trice de chiens de compagnie s'attache à accompagner les maître.sses au quotidien pour les aider à :
  • aborder de la meilleure façon qui soit le comportement de leur chien ;

  • informer les maîtres sur la façon dont les chiens apprennent ;

  • les aider avec des programmes simples à faire que l'équilibre entre le quotidien du/de la maître.sse et les besoins du chien soient respectés en vue d'une cohabitation harmonieuse et prévoyante ;

  • amener un chien à adopter des comportements adaptés au foyer dont il fait partie tout en préservant la relation entre le maître et le chien ;

  • maîtriser à la fois l'éthologie du chien et les fondements scientifiques de l'apprentissage afin d'être en mesure de prévoir l'évolution d'un comportement ;

  • connaître la nature des problèmes de comportement et être ainsi compétent pour les repérer ;

  • reconnaître ses limites de compétences et, dans une démarche professionnelle, sait référer et travailler avec les autres professionnel.les des métiers du chien.

L'éducateur de chiens de compagnie s'attache toujours, dans le contenu de sa formation au maître à :

  • à toujours respecter la nature émotionnelle, mentale et physique du chien ;

  • à familiariser les chiens à leur environnement ;

  • à socialiser les chiens ;

  • à apprendre aux maîtres à communiquer avec leurs chiens ;

  • à apprendre aux chiens à demander poliment ;

  • à respecter son client dans l'accueil et l'accompagnement.

L'éducateur de chiens de compagnie peut également être spécialisé en rééducation comportementale et en comportement :
 

Son travail consiste, en s'appuyant sur ses spécialisations en comportement et en apprentissage, à trouver ce qui motive un chien à changer de comportement en vue de sa rééducation comportementale et à rétablir la relation entre le chien et son maître ; ainsi sa démarche professionnelle n'est pas dans le diagnostic qu'il réserve au corps vétérinaire.

Une philosophie basée sur le regard que pose les chiens sur leurs environnements.

FORMATIONS
TECHNIQUES
NOTIONS

Ricky le chien de Catherine Collignon avec lequel tout a commancé

Le clicker-training

La méthode du clicker-training consiste à renforcer les comportements souhaités des chiens par la récompense, associée au son "click" de cet outil d'éducation. Apparu en 1992 aux États-Unis, Catherine Collignon découvre cette méthode lors d'un congrés à San Diego en 1999. Depuis, Catherine n'a cessé d'approfondir cette technique et est considérée comme la pionnière de l'éducation amicale et positive en France. Sa grande expérience de terrain et sa compréhension profonde, à la fois sensible et technique des capacités cognitives des chiens, à travers la méthode du clicker-training, a permis à de nombreux professionnel.les et maîtres.ses de chiens à reconsidérer les notions d'obéissance, de désobéissance et de hiérarchie, dans une relation entre chien et humain.

Catherine donne régulièrement des stages et formations au sein du Centre Animalin autour de la méthode du clicker-training et est l'auteure du DVD Le Clicker-training dans tous ses états.

Une méthode d'éducation incontournable

_M7_1273-stage Animalin-2018_edited_edit

La marche en laisse

La technique de la marche en laisse, développée par Catherine Collignon prend ses sources sur ses observations de terrain et sur la façon dont les chiens apprennent au quotidien. Grâce à cet apprentissage quotidien, Catherine favorise une éducation de la marche en laisse sans tirer, applicable par tous et compréhensible par tous les chiens en se basant notamment sur le point du vue du chien, qui se trouve à l'autre bout de la laisse. En combinaison à son travail de terrain, Catherine a également conçu le Harnais anti-traction Animalin® afin de pallier aux problématiques de gestion de la marche en laisse. Catherine donne régulièrement des stages et formations au sein du Centre Animalin autour de la technique de la marche en laisse et est l'auteure du livre Apprendre à mon chien à marcher en laisse sans tirer, des éditions du Génie Canin.

Une activité à partager avec son chien

STAGE EN RECHECHE OLFACTIVE - LA DÉTECTION

La détection en recherche olfactive

La recherche olfactive proposée lors de nos stages - dont le spécialiste est Nicolas Ducasse - est une recherche sans odeur de référence au départ et est basée sur ce que certains chiens utilisent spontanément quand ils chassent, passant alternativement de la piste à la quête ou inversement. De par ses aptitudes naturelles et en fonction de l’environnement, le chien utilise la technique du questage ou bien du pistage pour arriver à son objectif le plus rapidement possible. La détection de personne autorise le chien à quitter la piste pour passer en quête pour atteindre le plus rapidement possible son objectif puis désigner la présence de une ou plusieurs présences humaines, sur un périmètre défini, qu’elle soit en statique ou en déplacement. Sans odeur de référence, il n’y pas de mauvaises désignations de la part du chien. Selon le scénario et le nombre de présence humaine sur le périmètre défini, ce sera au maître de relancer son chien pour atteindre l’objectif final. C’est là où le terme « binôme » prend tout son sens. En fonction de l’environnement et du scénario, les chiens peuvent effectuer, tour à tour, leur détection en longe ou en libre.

Une méthode de recherche basée sur l'instinct du chien

ARTICLES

L'éducation canine, de l'art ? ou du cochon ?

17 novembre 2020

L’éducation c’est cet art de considérer que si l’on entre en interaction avec un animal d’une autre espèce inévitablement, obligatoirement, indéniablement l’on va devoir apprendre à communiquer avec lui. Communiquer avec un chien, c’est considérer qu’il a des choses à nous dire associé à des états émotionnels, Communiquer avec un chien, c’est considérer qu’il est légitime qu’il cherche à nous influencer pour modifier notre comportement si notre comportement est source de mal-être émotionnel et peu importe nos croyances c’est accepter cet état de fait, Communiquer avec un chien, c’est tout faire pour qu’il comprenne ce que nous tentons de lui apprendre, Communiquer avec un chien, c’est considérer ses motivations, ses intentions, ses états émotionnels, ses capacités mentales et physiques, Communiquer avec un chien, c’est savoir se positionner, se placer, le regarder pour lui donner envie d’entrer en relation avec nous, Communiquer c’est aussi l’art d’utiliser des renforcements et des punitions de façon instructive dans un état de bienveillance. Communiquer ce n’est pas uniquement d’être capable de lire un chien, communiquer c’est aussi accepter que l’autre est un être de motivation, de décision associé à des états émotionnels et que ces intentions ne sont ni bonnes ni mauvaises elles sont, C’est choisir en retour une réponse qui ne soit pas source d’évitement aux interactions, Communiquer c’est avant tout accepter l’autre comme un être communiquant, Du cochon, c’est quand on ne considère pas que le chien est un être de communication Du cochon, c’est quand l’état émotionnel de l’autre ne nous importe pas, Du cochon c’est quand nos croyances en matière d’éducation nous pousse à nous limiter à des notions d’obéissance et de désobéissance, Du cochon, c’est quand la colère prend le dessus sur l’apprentissage Du cochon, c’est quand on refuse de voir que dans chaque chien est un être qui fait ce qu’il peut pour comprendre et pour coopérer, Du cochon, c’est quand autorité rime avec agression physique, verbale, corporelle et psychologique. Du cochon, c’est quand les excuses prennent le dessus sur les raisons, Alors bien sûr on ne pas tous être des Van Gogh mais on peut tous prendre un pinceau et commencer à peindre et en s’entraînant, petit à petit, devenir d’excellent peintre du dimanche. Mais en dehors de cette forme d’art, l’on doit tous considérer qu’éduquer c’est : • s’attacher à récompenser les bons comportements, • s’attacher à respecter émotionnellement et physiquement les chiens, • s’attacher à toujours se poser la question sur la motivation d’un comportement, • s’attacher à donner envie aux chiens à adopter un comportement plutôt qu’un autre, • utiliser la punition de façon empathique (punition empathique®) • s’attacher à punir un comportement et non l’individu, • s’attacher à donner envie aux chiens à être coopératifs dans le processus d’apprentissage • s’attacher à adapter ses techniques d’apprentissage en fonction de l’individu avec lequel on interagit. Éduquer c’est s’intéresser à la forme en utilisant des techniques d’apprentissage respectueuses et s’adaptant à la personnalité du chien tout en s’attardant au fond en considérant l’émotionnel, le caractère, les capacités physiques et mentales du chien, son niveau de coopération, sa détermination à obtenir ce qu’il désire ou à éviter ce qu’il ne veut pas et son niveau de réactivité à l’environnement Alors oui, on peut considérer qu’éduquer un chien est une certaine forme d'art et cela s’apprend en allant peindre pas en allant au musée en contemplant les tableaux. - Catherine Collignon et Nicolas Ducasse

Nos chiens vieillissants

14 septembre 2020

Io, Archi, Zouzou, Timomo, Ricky, Victor, Rudy et Berlioz ce sont les noms des chiens qui ont partagé ma vie d’adulte qui s’en sont allés. On parle souvent de la souffrance ressentie par le maître quand ils ne sont plus mais rarement de ce que cela représente de vivre avec un chien vieillissant et de l’accompagner jusqu’à ces derniers instants, jusqu’à son dernier souffle. Beaucoup de personnes me contactent pour que je les aide à passer ces derniers moments, quelle décision prendre ? Comment préparer ce départ ? Comment l’accompagner au mieux ? Comment savoir s’il désire ou non rester plus longtemps ? A quel moment stopper la souffrance ? Faut-il la stopper prématurément ? Et comment vivre l’après sans eux au mieux, sans regret, sans culpabilité ? Mon chien Berlioz, cet ange tombé du ciel il y a 15 ans est reparti en mai 2020 et sans être la seule présente à ses côtés, ce chien m’a fait prendre la décision en décembre 2019, de refuser tous projets pouvant m’éloigner de la maison dans le seul objectif de pouvoir l’accompagner et être présente auprès de lui jusqu’à son départ. Pouvoir être là tout simplement, pouvoir m’allonger sur sa couche pour le rassurer, pouvoir être réactive en cas de problème, pouvoir l’aider à marcher, à se relever, lui confectionner les meilleurs repas, l’aider quelquefois à manger, changer ses alèzes, le laver, l’aider à tenir debout pour manger, l’aider tout simplement et profiter de lui autrement… Accompagner un vieux chien c’est aussi le regarder vieillir, c’est accepter qu’il ne puisse plus vous suivre en balade puis dans le jardin, c’est le relever à chaque fois qu’il tombe, c’est le porter, c’est quelquefois l’aider à manger, c’est se lever plusieurs fois la nuit parce qu’il vous appelle, c’est organiser ses journées pour lui, c’est accepter de ne plus sortir car il ne peut plus rester seul sans surveillance, c’est gérer sa propre fatigue, son stress d’être confronté à l’inévitable, c’est pleurer par anticipation mais c’est aussi l’aimer autrement et c’est avant tout lui redonner ce qu’il nous a donné pendant toutes ces années : sa confiance et son amitié. Avoir un chien c’est aussi prendre conscience qu’il faudra l’accompagner dans la vieillesse, cette vieillesse qui va demander une énorme adaptation familiale, affective, relationnelle et organisationnelle au quotidien. Regarder nos chiens vieillir et les accompagner c’est aussi un bout de chemin différent mais tout aussi formateur et thérapeutique pour le maître, c’est aborder la sagesse animale face à cette vieillesse qui nous fait si peur par la souffrance qu’elle représente, le détachement qu’elle va nous imposer et cette rupture affective insupportable et insurmontable pour certains. Alors j’aurais aimé célébrer, écrire sur cet état, sur cette souffrance, sur la beauté des vieux chiens et leur rendre hommage mais Elli H. Radinger l’a fait, et l’a magnifiquement fait. Je vous invite à acquérir ce livre, ce livre qui parle des chiens vieillissant et qui rend hommage à leur sagesse face à ce que nous confronte la vieillesse. Des photos magnifiques, moi qui ne lisait plus depuis bien longtemps de livres sur les chiens, ce livre je le lis avec enthousiasme et je remercie mes chiens de m’avoir fait grandir à travers leur grandeur au moment de nous dire Adieu. 
 Merci à ces vieux chiens qui nous accompagnent et qui nous empli de cette sagesse canine. - Catherine Collignon Le livre "La sagesse des vieux chiens", de Elli H.RADINGER est à retrouver dans notre boutique en ligne AnimalinBoutique.

La Covid 19 et nos chiens

19 mars 2020

Beaucoup de chiens ont été abandonnés par leur maître pensant qu'il pouvait être porteur du Coronavirus. Non. Votre chien ne peut pas être porteur sain et il ne peut pas mourrir du coronavirus. En revanche, il peut tout à fait le transporter, comment ? Par les poils. Tout comme votre conjoint(e), votre enfant, vous-même pouvez le transporter sur vos vêtements, chaussures, mains etc Cet article a été écrit sur un principe de précaution. Les conseils donnés ne sont pas à mettre en place impérativement . Ces conseils sont là pour vous soutenir dans votre inquiétude et vous rassurer si vous deviez douter de votre animal de compagnie ou doutiez des endroits où vous le promenez. Nous ne vivons pas tous au même endroit et n’avons pas tous des personnes qui nous soutiennent au jour le jour et nous rassurent pendant cette période extrêmement anxiogène. Votre chien est sociable quand il voit des personnes il ne peut s’empêcher d’aller vers eux pour dire bonjour : Conseil : Gardez votre chien en laisse cela lui évitera de se faire gronder pour un comportement qu’il fait d’habitude et que l’on trouve sympa et surtout cela évitera que des personnes inconnues le touchent. Ne laissez pas n’importe qui à n’importe quel moment caresser votre chien. Votre chien est sociable il adore jouer et retrouver les copains au parc, vous avez du mal à le priver de cette partie de jeu. Conseil : Gardez votre chien en laisse, votre chien en jouant sera en contact avec un chien qui peut avoir été caressé par un maître porteur du Coronavirus. Vous respectez les consignes mais vous vous dites, : « Le pauvre, je vais lui offrir un peu de liberté, je le mets en longe » : Conseil : Ne lâchez jamais la longe sous aucun prétexte, car si votre chien s’enfuit avec une longe, la voiture passant par là pourra éviter votre chien mais pas éviter la longe, et c’est le coup du lapin assuré. Gardez les à œils et la longe ne main. Vous habitez en ville, toutes ces personnes qui passent et repassent pas loin de vous et de votre chien ne vous inspirent pas : Conseil : vous pouvez lui mettre un manteau (à adapter en fonction de la température extérieure) ou un t-shirt noué, une fois rentré à la maison vous lui enlevé et vous lavez son vêtement. Vous pouvez lui réserver deux vêtements, toutes les 24 heures vous en changez. Vous êtes inquièt(e) quand vous rentrez chez vous que votre chien ait marché sur un sol ou le coronavirus s’est déposé et qu’il le transporte à la maison via les coussinets Conseil : remplir une bassine d’eau tiède avec du shampoing pour chien et nettoyez lui les pattes et essuyez avec du Sopalin (pensez à sécher entre les pattes). Une fois les pattes propres (sans matières organiques entre les pattes) séchez-le. Si votre chien est rétif au fait que vous puissiez le nettoyer, offrez lui des friandises pour l’aider à aimer cela. Sinon mettez une bassine à l’entrée, prenez une friandise et attirez le pour qu’il y dépose les pattes avant puis arrières et faites le marcher ensuite sur une serviette. Vous êtes inquièt(e) car votre chien est d’un naturel fugueur et il risque de se sauver de votre jardin : Conseil : Au cas ou, offrez-lui un joli collier et inscrivez en gros au marqueur votre numéro de téléphone ou mettez-lui un GPS (Petit rappel, tout chien doit être pucé c’est la loi) - Préférez cependant le confiner avec vous et offrez-lui un jeu à l'intérieur, sortie en laisse ou en longe, friandises etc Sortez le de son ordinaire pour qu'il soit tenter de vous attendre plutôt que de fuguer. Conseils généraux si vous êtes en doute et que vous désirez minimiser les risques : Vous pouvez toutes les 24 heures par précaution, utiliser une laisse et un harnais différent, pendant que vous en utilisez un, l’autre est lavé au savon et mis à l’air libre (balcon, jardin). • Ne laissez pas vos chiens se faire caresser par des inconnus • Ne caressez pas vos chiens quand vous rentrez de courses ou de l’extérieur, pensez avant à aller vous laver les mains. Si il vous saute dessus, levez les mains en l’air et allez dans la salle de bains, lavez-vous les mains et dites lui bonjour. • Pensez également à changer de chaussures, chaussure pour l'extérieur, chaussures pour l'intérieur. Vous êtes inquiet(e) car votre chiot n'est pas vacciné, les vétérinaires ont stoppés la prise en charge de la vaccination, appliquez les conseils ci-dessus d'autant plus. Si vous respectez tous ces conseils, qui sont des conseils de bons sens et pour la plupart, qui sont là uniquement pour vous rassurer et en principe de précaution le Coronavirus ne peut pas être une raison valable pour abandonner son chien. Les fourrières étant saturées et les SPA fermées au public, c’est vers l’euthanasie que vous envoyez votre chien sans aucune raison légitime, car encore une fois votre chien ne peut pas vous rentre malade. Ce qui peut vous rendre malade c’est uniquement le manquement au respect des consignes largement diffusées à droite et à gauche. Restez chez vous, sortez individuellement votre chien à des horaires différents des autres et gardez-le en laisse à l’extérieur et tout ira pour le mieux. Vos chiens ne sont pas au courant de ce que nous traversons et on ne peut pas leur en vouloir, épargnons-les. - Catherine Collignon

Mon chien grogne, faut-il le laisser faire ?

24 janvier 2020

Je lis régulièrement des articles ou des phrases toutes faites circulant sur les réseaux sociaux affirmant qu’il faut laisser un chien grogner au risque de le voir par la suite ne plus grogner mais mordre sans prévenir. Ce type d’article suscite énormément de réactions de personnes qui tour à tour son pour et d’autres sont contre. Alors bien évidemment en termes de comportement peut-on être aussi affirmatif d’un côté comme de l’autre ? Peut-on réellement être pour ou être contre ? En d’autres termes, faut-il laisser un chien grogner ? Et si la réponse était : "Cela dépend". Si dans un premier temps était conseillé plus sagement de déterminer l’origine des grognements et de décider ensuite quoi faire pour que les grognements n’augmentent pas vers une éventuelle morsure. Le mot "éventuelle morsure" est réellement à prendre en considération car quand on est très souvent avec les chiens, il y a bien une chose que l'on observe c’est qu’en matière de comportement il n’y a jamais de bonnes ou de mauvaises réponses, il y a juste des individus qui en fonction, de leur passif, de leur émotion du moment, de leurs capacités mentales et physiques et de l’environnement dans lequel ils évoluent vont diminuer ou augmenter certaines réponses. Ce qui est donc vérité pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre. En d'autres termes, certains chiens peuvent grogner très souvent sans jamais mordre alors que d'autres diminueront les grognements pour passer à la morsure. Certains autres mordront en contrôlant l'impact de leur morsure d'autres augmenteront l'impact. Les exemples peuvent se multiplier. Il est donc clair que ce que l'on peut affirmer pour un individu on ne pourra pas l'affirmer pour un autre. On peut même aller jusqu'à dire que ce qui est juste pour un individu dans cet environnement ne l’est pas pour le même individu dans un autre environnement. Alors quoi penser et quoi faire si mon chien grogne ? Dans un premier temps on réfléchit, on évalue la situation : « Mon chien grogne quand, pourquoi ? Par exemple, quand une personne qu’il ne connaît pas vient à la maison » • Est-ce habituel ? • Est-ce toujours dans les mêmes situations ? • Est-ce qu’il grogne et ensuite il s’apaise très facilement si on lui donne une friandise pour faire ensuite ami/ami pour la vie et on peut tout lui faire ? • Est-ce qu’il grogne et ensuite il s’apaise mais peut grogner de nouveau si la personne a une réponse ou une action insécurisante à ses yeux, comme se lever par exemple ? • Est-ce qu’il grogne et ensuite agresse si la personne bouge ? • Est-ce qu’il grogne et regarde droit dans les yeux et si la personne bouge, il fonce et bloque en augmentant les grognements et toujours en fixant la personne • Est-ce qu’il grogne et détourne la tête pour tenter de partir ? Les scénarios sont aussi multiples que variés et les réponses tout autant, que ces réponses proviennent du chien ou du maître. Car le maître fait ce qu’il peut quand il ne sait pas comment interpréter la situation au moment ou cela se produit. Ces mêmes réactions venant du maître qui peuvent faire augmenter ou diminuer le comportement du chien. Alors dire qu’il faut laisser un chien grogner, j’avoue que je ne suis pas certaine que cela apporte des réponses aux maîtres confrontés à ce type de situation très anxiogène. D’autant qu’il est important de faire la différence entre un individu qui est purement dans l’émotionnel et un individu qui a des capacités mentales pour reprendre le contrôle de l'émotion et décider de contrôler la situation génératrice de l'émotion de départ. Dans les deux cas nous n’avons pas à faire au même individu. Alors faut-il ou non les laisser grogner ? La réponse la plus sûre est de faire appel à un professionnel qui saura évaluer : • dans un premier temps le ou les stimuli déclencheurs, • dans un deuxième temps qui saura expliquer la ou les raisons des grognements, • dans un troisième temps qui saura analyser le type de personnalité canine, • dans un quatrième temps qui saura montrer une amélioration du comportement, • pour enfin transmettre un programme cohérent pour entreprendre une rééducation comportementale. En tant que maître vous devrez apprendre les bons gestes au bon moment voire peut-être acquérir les capacités nécessaires pour être en mesure : • de contrôler votre chien si besoin sans pour cela faire augmenter son comportement, • savoir anticiper sa réaction en fonction de l’environnement pour arriver à l’amélioration de son comportement, • savoir quoi faire pour inverser la balance, et si malgré tout ce qui est entrepris 10 % d’incertitudes quant à ses réactions restent présentes, alors il vous faudra reconnaître les situations qui poussent votre chien vers ses 10 % et éviter de lui faire vivre en le mettant régulièrement dans ce type de situation. Si votre chien grogne la réponse la plus sûre est certainement de vous convaincre de faire appel sans attendre à un professionnel qui saura comprendre votre chien et vous aider à modifier son comportement tout en respectant son intégrité physique et émotionnelle mais ne vous dites pas : "Je dois le laisser grogner cela ne le fera pas passer à la morsure, voire cela lui passera". Je ne serais pas aussi affirmative. - Catherine Collignon

Le Rottweiler : idées reçues

17 janvier 2020

Il n’est pas rare, depuis que j’exerce ce métier, que l’on me demande : « Catherine, est-ce que tu as une race préférée ? » Moi de répondre : « Non, pas vraiment, j’aime tous les chiens de manière générale » « D’accord, mais si tu devais choisir une race, qu’elle serait-elle ? » « Si je devais, alors sans conteste, le Rottweiler, est pour moi l'une des races entre toutes qui touche la perfection » « Ha bon, mais pourtant » Oui mais pourtant, mais pourtant c’est certainement le chien qui a le plus souffert d’idées reçues et beaucoup d’individus Rottweiler l’ont payé le prix fort avec un nombre incalculable d’euthanasies sans aucun discernement sous prétexte que ces chiens étaient dangereux. Alors pourquoi ? Parce que quand on parle sélection, on parle aptitudes. Les Rottweiler et les molosses, plus généralement, naissent avec les capacités mentales et physiques nécessaires pour assumer leur sélection. Ce sont donc des chiens puissants physiquement et mentalement. J’exerce ce métier depuis plus de 20 ans et j’ai rencontré quantité de molosses dont beaucoup de Rottweiler à l’époque où l’on pouvait les accueillir en cours sans que personne ne se pose de questions et éprouve de l’insécurité par le seul fait de leur présence et nombre d’individus se trouvent encore actuellement dans les refuges. Alors de quoi a souffert le Rottweiler ? Il a souffert de l’idée fausse et infondée d’être des chiens qui naissent «dominants» et toutes les croyances et idées reçues en découlant. Pour faire simple, quand un jeune caniche se couche sur le canapé sans autorisation c’est un chien qui aime le confort, quand un Rottweiler se couche à 6 mois sur le canapé sans autorisation c’est un dominant et toutes les réactions émotionnelles qui en découlent. Quand on parle race, on parle également individus, et vous avez comme pour toutes les races, des individus plus déterminés ou plus sensibles pour une même race donnée. Entre d’autres termes, il y a des chiens avec lesquels ont peu se permettre de bidouiller un peu en matière d’éducation et puis il y a les autres avec lesquels le bidouillage n’est pas permis. D’ailleurs ceci vaut pour beaucoup de races et pour les chiens de manière générale. Alors, quand sous prétexte de croyances infondées on justifie ses réponses par des sanctions à répétition pour apprendre qui est le chef il n’est pas étonnant, pour des chiens pour qui le rapport de force n’est pas vraiment une problématique car la sélection les a pourvu de capacités physiques et mentales suffisantes pour entrer dans le conflit et y répondre, de voir certains individus répondre à l’agression par l’agression. Mais le plus navrant est de constater que ces mêmes chiens éduqués avec des méthodes considérant leur intégrité mentale, physique et émotionnelle intégrant une autorité saine et bienveillante sont des chiens tout à fait exceptionnels et fiables socialement. Si éduquer un chien est nécessaire en fonction de son lieu de vie, il y a des individus avec lesquels les maîtres devront affiner leur technique pour ne pas dire leurs compétences au risque de le faire payer cher à leur entourage et au chien. - Catherine Collignon

Mon vieux copain Archi est parti

05 janvier 2020

Je pourrais vous parler de sa vie avec nous, de la première fois où j’ai croisé son regard derrière les barreaux de la SPA. Je pourrais vous dire combien ces 17 années avec lui n’ont été que des souvenirs de connexions. Connexions entre des maîtres et un chien. Et combien sa présence à nos côtés pendant toutes ces années de vie s’écoula comme un long fleuve tranquille. Dieu sait comme j’aimais ce chien et comme je redoutais ce jour où nous allions devoir nous quitter. Mais ce jour est arrivé, c’était un vendredi du mois d’octobre 2008. Je me souviens de cette semaine avant qu’il ne meure. Nous organisions un week-end en communication animale avec mon amie Laïla Del Monte, Archi comme tous les soirs est sorti faire son tour, mais cette fois-ci Archi n’est pas rentré. Alertés, nous l’avons tous cherché. Nous l’avons trouvé 1/2 heure plus tard, immobilisé seul au fond de notre terrain devant une barrière naturelle d’arbres et d’arbustes. Nous l’avons aidé et l’avons ramené à la maison, soulagés, pensant qu’il avait perdu le sens de l’orientation. Mais le lendemain, il refusa toute nourriture et profita d’un moment d’inattention pour disparaître à nouveau dans l’après-midi. Nous avons commencé les recherches à 16h, à 18h il était toujours introuvable. Il ne pouvait être loin, pouvant à peine se déplacer à cause de son arrière- train. Inquiète, je suis allée trouver Laïla en lui demandant de l’aide ainsi qu’à tous les stagiaires présents. Car moi-même qui avait l’habitude d’être en connexion avec lui, ce jour-là je ne ressentais plus rien. Et j’avais compris au fond de moi qu’il s’était éloigné pour mourir. Malgré les efforts des uns et des autres et une recherche active de plus de 3 heures par 25 personnes quadrillant notre terrain, Archi restait introuvable. Fatigués, à 23 heures, nous tentions une dernière fois de le localiser sur les indications de Laïla dans un peit bois en face de la maison. Mais rien toujours rien. Archi restait introuvable. Le lendemain dès 8 heures les recherches reprirent, je me suis isolée et j’ai dit à mon vieux copain du fond de mon cœur que j’acceptais son départ mais qu’il ne parte pas comme cela. Alain le trouva 1/2 heure plus tard, à l’endroit que Laïla nous avait indiqué la veille, il s’était réfugié sous quelques branchages, il était épuisé mais vivant, mais il était évident pour toutes les personnes présentes qu’il avait délibérément choisi ce coin pour partir. Qu’il avait décidé que sa fin était arrivée. Je n’ai pu accepter son choix ou bien il fallait accepter que je reste allongée à côté de lui jusqu’à la fin. Nous l’avons alors ramené à la maison. Nous l’avons installé sur un matelas très confortablement. J’ai posé sa tête sur mes genoux, je l’ai caressé, je l’ai embrassé, je lui ai dit que je l’aimais, et j’ai pleuré. Mais tout en pleurant je lui ai promis que je ne le retenait pas, qu’il pouvait partir tranquillement. Nous avons allumé des bougies, mon amie Gabriella lui a fait une séance de reiki. J’ai senti Archi heureux et tranquille d’être parmi nous, mais déterminé. Pendant 5 jours, les bougies sont restées allumées nuit et jour à son chevet, nous avons pris soin de lui, il accepta de boire mais refusa toute nourriture. Nous l’avons veillé, nous l’avons entouré d’amour. Le vendredi suivant, Archi respirait très mal, il était évident que c’était son dernier jour parmi nous. J’ai téléphoné à Laïla pour qu’elle l’aide à distance à partir sereinement, je l’ai embrassé, je lui ai dit que je l’aimais et je suis partie pour l’aider à partir loin de toute attache comme il l’avait demandé en communication. Il est décédé 20 minutes après mon départ, paisiblement comme mon conjoint et mes filles me l’ont relaté. Il a été enterré près de notre maison. Comme ma fille Roxane m’a dit quand je lui ai demandé si elle n’était pas trop triste : “Oui et non maman, je suis triste et en même temps je ne suis pas triste car je le sens heureux, c’est bizarre maman.” Je lui ai répondu : “Je ressens la même chose que toi, ma chérie.” Alors bien sûr, Archi a eu un accompagnement à sa mort que peut-être certains trouveront un peu trop pour un chien, mais j’ai appris grâce à ces minutes partagées avec lui, grâce à ces minutes données comme un cadeau pour lui dire au revoir, grâce à ces minutes magiques qui vous ramènent à cette réalité qu’il nous faut apprendre à accepter l’inacceptable, que peut-être notre dernier acte d’amour est d’autoriser ceux que nous aimons à partir. Cet acte est important pour eux mais également pour nous. Ce qu’Archi m’a appris, c’est que les chiens sont capables de décider du jour où ils veulent partir comme certaines personnes aimeraient pouvoir le faire. Tout dans sa démarche nous l'a prouvé et mêmes les plus cartésiens présents ont dû l'admettre. Certains chiens savent quand leur moment est venu de dire Au revoir. Alors la question qui reste posée est pour moi celle-ci : les chiens ont-ils une conscience de la mort ? Et peut-on alors raisonnablement penser et croire qu’un chien pourrait également décider de sa “mort intentionnelle” parce que son compagnon s’en est allé avant lui, c’est ce que nous appelons mourir de tristesse. Ce dont je suis certaine, c’est qu’il existe, au-delà d’une communication des gestes et de la pensée, une communication du cœur qui nous permet, au-delà de ce que nous pouvons imaginer, d’entrevoir la sagesse animale. Tout le comportement d’Archi mon vieux copain jusqu’à son dernier souffle m’aura appris que nous avons encore tout à découvrir des capacités des animaux et que nous n’atteindrons probablement jamais une certaine réalité qui est la leur car elle serait probablement bien trop déstabilisante pour la majorité d’entre nous ou bien trop modeste. Merci Archi qui a été mon Maître jusqu’à sa fin. - Catherine collignon Archi est le chien en photo de couverture du livre de Turid Rugaas "Les signaux d'apaisement" Editions du Génie Canin. C'était notre façon de lui rendre hommage.

Coup de chaleur

26 juin 2019

N’importe quel chien quelque soit son âge et sa morphologie peut être sujet à un coup de chaleur, sachez que cela n’arrive pas qu’au chien du voisin. Attention s’il fait chaud, très chaud, que l’air est lourd, votre chien en respirant l’air chaud va irrémédiablement augmenter la température de son corps jusqu’à 41° voire plus, c’est le coup de chaleur assuré. La logique veut que votre chien ne peut pas s’empêcher de respirer c’est l’engrenage. Les fondamentaux : • S’assurer que votre chien boit suffisamment d’eau dans la journée (attention à l’eau qui chauffe très vite quand les gamelles sont à l’extérieur), • Climatisation pour ceux qui l’ont, • Manteau rafraîchissant ou couchage rafraîchissant si besoin mais obligatoire pour les vieux chiens et les chiens à museau écrasé (types brachycéphales), • Le garder au frais, Les questions les plus fréquentes Je n’ai pas de manteau rafraîchissant et mon chien est à risque : • Mettre de l’eau sur le chien pour le rafraichir dans la journée, • Lui acheter une piscine en plastique dur (les bacs à sable pour enfants sont très bien pour les chiens), • Le garder au frais, • Privilégier les balades le soir ou le matin très tôt. Réduire au maximum les activités avec vos chiens voire supprimez-les. • Pris par une activité, un chien peut ne pas se rendre compte que la température de son corps monte. • Ne jouez pas avec votre chien pendant les journées chaudes, pris par sa motivation certains chiens s’arrêteront seulement quand ils tomberont au sol. Nos pensées du quotidien qui peut nous amener à faire prendre des risques à nos chiens • « Le pauvre il s’ennuie il me réclame le jeu : allez 5 minutes pas plus » • « Il a l’habitude de se promener, je vais attendre la fin de journée » mais l’air est encore lourd peu de ventilation extérieure, la balade est trop longue vous lui faites prendre des risques. Les imprévus pendant la promenade pouvant amener à un coup de • Il se met à courir après un gibier en pleine chaleur cela pourrait lui être fatal. • Pas assez d’ombre et de ventilation procurée par l’air : il ralenti, s’allonge à l’ombre la langue pendante, faites-lui confiance et suivez son rythme, ne le forcez pas pour une raison ou une autre à vous suivre, attendez qu’il récupère. Si vous tenez à promener votre chien malgré tout : • Partir de préférence le soir, quand la température est la plus faible • Choisissez l’option point d’eau pour qu’il se dépense en nageant et sans prendre de risque. • Partez toujours avec votre portable en poche (vérifiez qu’il est bien chargé avant de partir), • Ayez un manteau rafraîchissant qui attend dans la voiture dans une glacière avec des packs réfrigérés ou que vous portez dans votre sac à dos. Mon vieux chien aime sortir dans mon jardin : Je n’hésite pas une seconde je lui mets son manteau rafraîchissant, il risque, d’autant plus qu’il est âgé, le coup de chaleur même s’il se contente de marcher. Les symptômes du coup de chaleur • Il titube • Marche au ralenti • A du mal à respirer • On dirait que sa tête tourne, qu’il ne vous entend plus • Il n’arrive plus à avancer • Il tombe sur le flanc • Il ferme les yeux • Il tente de vomir et bave • Il est pris par des tremblements, voire des convulsions Quoi faire ? L’urgence : refroidir la température du corps • Commencez par mouiller la nuque et la tête. Attention les serviettes froides vont vite se réchauffer à son contact, en prévoir plusieurs et soyez rapide dans l’application, • Attention au choc thermique, ne l’immergez pas dans l’eau froide lorsque vous le refroidissez, cela pourrait également lui être fatal, soyez efficace et allez-y progressivement tout en étant rapide. • Pensez à le mouiller au niveau des artères sous les entre-cuisses. Cette zone est trop souvent oubliée, un chien qui a chaud va souvent se coucher dans la position grenouille dans l’eau ou l’herbe fraîche car c’est au niveau du bas ventre que la température se ressent le plus pour lui. • Si possible placez-le sur un drap et transportez-le au frais en tirant le drap. Un drap permet de le déplacer sans le bousculer ou prendre le risque de compresser sa cage thoracique. Si vous n’avez pas de drap et que vous devez déplacer votre chien en urgence vous pouvez prendre un de vos vêtement et lui faire de l’ombre tout en le ventilant. Faites vite et efficace, prenez toujours 1 minute pour réfléchir avant de vous précipiter inutilement. • Nous vous conseillons également de vous asperger les mains du composé Fleur de Bach Rescue et de lui faire respirer quelques gouttes, placez votre main devant sa truffe, cela l’aidera à reprendre ses esprits et à gérer son stress. • Rentrez-le immédiatement au frais et/ou climatisé ou à l’ombre • Mettez-le ventilateur à quelques mètres tout en faisant attention que le ventilateur ne brasse pas d’air chaud, vous avez des ventilateurs sur le marché diffuseurs d’eau rafraîchissante. • Ne l’écrasez pas de votre présence, laissez-le respirer, mais restez près de lui pour le rassurer • Ne paniquez pas, votre stress pourrait l’empêcher de récupérer plus vite. Les coups de chaleur et les voitures A SAVOIR : il ne faut pas plus de 15 minutes dans une voiture pour qu’un chien meure suite à un coup de chaleur Votre chien est avec vous en voiture, vous avez une course à faire, vous vous dites : • « J’ai mis la climatisation pendant toute la route, la voiture est fraîche cela ira je n’en ai que pour 5 minutes » (récupérer les enfants à l’école, faire une course au supermarché, etc) • « Je me dépêche » • « Je lui laisse les fenêtres entrouvertes. » • « Je me gare à l’ombre » Les aléas du quotidien sont bien connus : • Il y a la queue à la caisse, on rencontre une personne que l’on connaît, une personne nous envoie un SMS on y réponds, on avait une course à faire et on fait plusieurs rayons pour ne rien oublier et éviter d’y retourner, le supermarché est climatisé on oublie la température extérieure… • Résultat, il s’est passé 15 minutes montre en main, mon chien a du mal à respirer, il est en train de faire un coup de chaleur… sachez que le sortir de la voiture ne suffira peut être pas pour qu’il s’en remette, la température de son corps devra refroidir rapidement ! Suivre les conseils décrits plus haut pour ce cas. Vous êtes témoin d’un chien seul dans une voiture, Analysez la situation : • Le chien à l’air bien, il respire normalement, vous regarde etc • Les vitres sont à moitié ouvertes, • La voiture est à l’ombre • Toute la carrosserie de la voiture est chaude, • L’air ambiant est très chaud sans air • Vous doutez, vous ne savez pas quoi faire, vous hésitez, vous voulez partir en vous disant que cela ira puis vous revenez en arrière, vous sentez qu’il vaut mieux deux vérifications plutôt qu’une seule. Plusieurs options Attendez près de la voiture que le propriétaire revienne tout en surveillant le comportement du chien : • Le chien commence à ventiler (respiration plus forte), attention il n’est pas en urgence vitale, vous n’avez théoriquement pas le droit de casser la vitre cependant vous pouvez commencer à faire avancer la procédure : 1. Si la voiture est garée sur un parking de Supermarché ou autre, prenez l’immatriculation allez à l’accueil et faite un appel. 2. Appelez le commissariat ou la gendarmerie, décrivez la scène et demandez l’assistance d’un représentant de l’ordre. 3. Appelez le vétérinaire du coin pour lui demander des conseils voire son aide 4. Appelez la Fondation Assistance aux Animaux ou une association locale de protection pour les informer du problème et du fait que vous risquez d’être amené à briser la vitre de la voiture dans laquelle est enfermé un animal en souffrance. 5. Prenez la scène en film du chien en situation d’urgence en cas de poursuite judiciaire Le chien se colle pour chercher l’air, il est allongé sur le flanc à du mal à respirer, il a tous les symptômes du coup de chaleur, les policiers tardent à arriver et vous sentez que la situation devient critique et vous devez prendre les choses en main : 1. Demandez à deux témoins de rester auprès de vous (ils témoigneront de votre bonne foi si besoin est), 2. Cassez une vitre et sortez l’animal de la voiture surchauffée. 3. Conduisez l’animal à l’ombre et enveloppez-le dans un linge mouillé pour faire baisser sa température. (Attention à ne pas compresser sa cage thoracique en le déplaçant). 4. Restez auprès de lui jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. 5. Expliquez les circonstances et produisez vos témoins. 6. L’association contactée vous épaulera si on vous demande des comptes et sachez qu’elle est seule habilitée à porter plainte contre le propriétaire de l’animal secouru. ‪Rappel de la loi « État de nécessité 122-7 du code pénal définir que l'animal était dans un état d'urgence vitale relève d'une attestation sur l'honneur fait sur le CERFA adapté par un vétérinaire c'est uniquement cela qui permettra de prouver que la personne qui a accéder au chien était en état de nécessité » Remerciement à Françoise Bertard, avocate à la cour, Dr Patricia Lezenfant-Kluszny pour leur conseils et à Catherine Collignon pour la rédaction de cet article.

Désensibilisation aux soins

16 décembre 2017

Nombre de maîtres rencontrent des difficultés à effectuer des soins sur leur chien et ces situations pourraient être évitées si les maîtres étaient informés sur l'importance d'apprendre à leur chien à être coopératif à la manipulation et aux soins. Pourquoi est-ce si important d'apprendre à notre chien à être désensibilisé aux soins en général et plus particulièrement aux soins vétérinaires ? Nous pourrons être attentif à ce que nous dit le vétérinaire car moins stressé par le comportement de notre chien, Nous pourrons apporter de l'apaisement à notre chien et lui indiquer que nous gérons la situation et qu'il doit coopérer, Nous pourrons rester dans la pièce avec notre chien au lieu de nous entendre dire : "Pouvez-vous sortir Madame, vous stressez votre chien.", Le diagnostic sera plus fiable car le niveau de stress de notre chien sera moins élevé, Des anesthésies évitées, Une ASV plus disponible pour aider le vétérinaire plutôt que d'avoir à maintenir notre chien et, le stresser d'avantage, Notre chien sera apprécié par le vétérinaire et l'ASV, Les soins à apporter par la suite et en continue sortie de la clinique seront administrés plus sereinement par le maître. Cette liste est non exhaustive, il est donc important de considérer cette partie de l'apprentissage sachant que cette liste vaut également quand vous amenez votre chien chez le toiletteur. Quand il s'agit d'administrer un médicament à votre chien, offrez-lui dans une "Vache-qui-rit", astuce utilisée dans beaucoup de refuges pour offrir un moment agréable aux chiens tout en les soignant. Vous en profiterez pour renforcer la position Assise avant la prise du médicament qui n'est pour lui que la prise d'une "Vache-qui-Rit". Il devient donc inutile de se battre avec lui et de le forcer à ouvrir la gueule. Dès son plus jeune âge, vous lui apprendrez à accepter d'être manipulé en lui offrant des friandises de fortes valeurs (jambon, knackies, cervelas) après chaque manipulation. Vous pouvez ajouter un "C'est bien", "Bravo" etc entre la fin de la manipulation et la récompense. Votre mot prendra ainsi une valeur de renforcement et vous pourrez l'utiliser aussi souvent que possible dans votre quotidien et en dehors des soins. Le comportement le plus important à lui apprendre c'est la position du "Reste" en position assise, couchée, debout et sur le flanc. "Reste" = friandise de forte valeur, faites le régulièrement et par étapes plus ou moins longues et en le maintenant dans la position, ajoutez les mains qui l'empêcheront de bouger pour le préparer à un examen vétérinaire. Ajoutez un repère gestuel au repère verbal "Reste", vous pourrez ainsi lui dire à distance éloignée de la table vétérinaire en lui envoyant le signal précédemment appris et qui aura malgré tout une valeur apaisante et l'aidera à gérer ses émotions de peur. Il est illusoire de penser que nous apprendrons à nos chiens à aimer la douleur qui peut être occasionnée par des soins mais nous pourrons lui apprendre à rester coopératif, à ne pas vouloir échapper à la situation au point de vouloir mordre, vous faire confiance tout en maintenant sa familiarisation à l'humain. - Catherine Collignon

Chronique d'une éducatrice - Mon chien n'est pas un enfant

25 mars 2017

Les chiens ce ne sont pas des enfants ! Wouah Wouah Wouah, quelle phrase. Réflexion que je partage tout à fait pour preuve je n'ai jamais pris mes filles pour des chiennes. En revanche, j'aime à dire que j'ai éduqué mes filles comme j'ai éduqué mes chiens. Bien entendu, on est d'accord les chiens ne sont pas des enfants mais pourtant les chiens c'est comme les enfants. Ils font partie de la famille et tout comme mes filles, je soigne mes chiens quand ils sont blessés, je les emmène chez le docteur des chiens quand ils sont malades, je les sors se promener comme j'amenais mes filles au parc ou dans la campagne, je leur prépare à manger, je leur donne à manger, j'aime, quand j'ai le temps, leur préparer de bons petits plats de chiens, je joue avec eux, je les occupe, je les brosse, je leur donne leur bain, je les aime, je leur donne de l'affection, je leur dis que je les aime, je leur fais des câlins, je leur dis bonne nuit, je ne leur lis pas d'histoire c'est un fait, mais je leur donne une friandise et je leur fais un bisou pour leur dire bonne nuit, ils ont leur chambre, je leur achète des literies confortables, je leur change les draps, je leur achète des jouets, je m'inquiète pour eux quand je ne les ai pas sous les yeux, j'ai peur qu'ils leur arrivent quelque chose de grave, je les protège des imbéciles, je ne veux pas qu'on leur fasse du mal, je les emmène en week-end en vacances avec moi et quand je ne peux pas je leur donne les moyens d'être bien sans moi, bref je traite mes chiens comme je traite mes filles. Je vais même à affirmer à qui veut l'entendre que les chiens sont, en capacités cognitives, à l'équivalence d'un enfant de 6 ans, pour vous dire les incroyables capacités cognitives et l'étendu de leur panel émotionnel qui font leur essence. Alors évidemment que mes chiens ne sont pas mes enfants j'ai bien conscience de ne pas les avoir enfantés par contre quand l'un d'entre eux vient à nous quitter définitivement je pleure son départ comme une enfant. - Catherine Collignon

Pourquoi les chiens d'hier se comportaient-ils mieux que les chiens d'aujourd'hui ?

20 mars 2016

Ayant grandi à la campagne, je me souviens que les chiens étaient, à l’époque, relativement libres de courir quand bon leur semblait et où il leur semblait bon. Il était également fréquent de leur offrir des os à ronger que le boucher nous donnait, pour leur plus grand plaisir. Cependant, même si à l'époque nous parlions moins des relations qu’entretenaient les chiens avec les humains, il existait des règles de conduite faites de bon sens et qui étaient communes à tous les foyers : Ces règles étaient : • ne jamais déranger un chien qui dort ou se repose sur sa couche ; • ne jamais déranger un chien qui mange ; • ne jamais reprendre un os de la gueule d’un chien. Si un enfant transgressait ces règles et poussait par son comportement le chien à grogner ou à mordre, ce n’était pas le chien qui était grondé, mais l’enfant qui avait désobéi. Toutes les personnes possédant un chien dans le foyer étaient très alertées par ces règles, et il était acquis pour tout le monde qu’il était naturel pour un chien de se comporter ainsi. Personne n’y associait de réflexions scientifiques ou éducatives car il était acquis que « c’était ainsi que les chiens vivent et réagissent». Quelques années seulement séparent le bon sens commun de l’époque du bon sens commun actuel. Pourtant, de nos jours, nous demandons à nos chiens : • d’accepter les contacts rapprochés quand ils sont dans leur couche, • d’accepter en remuant la queue que nous manipulions leur gamelle quand ils sont en train de manger, • d’accepter l’idée qu’ils doivent nous donner leur os sans grognement ni morsure quand ils sont en train de le ronger. Nous les voulons tellement sociaux, aimants et faisant partie à part entière de la famille que nous les intégrons virtuellement dans le monde supposé de Walt Disney. Et quand ce monde Walt Disney s’écroule parce qu'un chien réagit, nous lui trouvons toutes sortes de troubles poussant certains maîtres à sanctionner douloureusement leur chien ou à les abandonner voir à les euthanasier sans pour autant avoir remis en question une seule fois leur façon d’interagir avec eux. Alors que nous n'avons offert aux chiens aucune opportunité de se conduire autrement, pourquoi les chiens d’aujourd’hui devraient-ils réagir différemment des chiens de nos parents ? Parce que si nous désirons que nos chiens se comportent différemment que ceux de nos parents, nous devons prendre conscience qu’il nous faut, en tant que maîtres, leur en donner toutes les chances grâce à un apprentissage adapté associé à une éducation relationnelle car nous pouvons tout à fait prévenir ce type de comportement voire le modifier en motivant notre chien à changer de point de vue pour qu'il coopère à la reprise de son os, quand on s'approche ou récupère sa gamelle et qu'il apprécie voire aime les contacts rapprochés quand il est sur sa couche. Sans ce bon sens tourné vers une éducation préventive ou une rééducation, ils nous faut être suffisamment informés et responsables pour accepter la nature canine et ne pas étiqueter notre chien de "chien à dysfonctionnement" ou "de chien dominant" croyances qui conduit toujours les chiens vers une voie sans issue. Reste à intégrer en tant que maître, et ceci quel que soit le chien que j’accueille dans mon foyer, que, sans cette éducation préventive, il n'en reste pas moins que ce n’est pas parce que mon chien remue la queue de joie quand il interagit avec moi, qu’il aime jouer avec moi et qu'il accepte les manipulations en dehors de sa couche, qu’il pourra pour autant ne pas réagir quand : • je manipulerai sa gamelle ou qu’un enfant connu ou inconnu le fera, • j’aurais l’intention de lui récupérer son os que je viens juste de lui offrir, • je déciderai ou un enfant décidera de lui faire un gros bisou penché sur lui tout en l’enlaçant quand il sera confortablement installé sur sa couche. La prudence étant mère de sûreté, il devrait être obligatoirement transmis à tous les maîtres de chiens de compagnie destinés à vivre dans un milieu familial, que, si nous désirons que nos chiens d’aujourd’hui se comportent différemment des chiens de nos parents, il devient de notre responsabilité de leur donner l'opportunité de nous montrer le meilleur d'eux-mêmes. - Catherine Collignon

Les erreurs d'apprentissage les plus fréquentes en éducation canine

23 mai 2015

Le chien et l’éducation du chien sont soumis aux lois de l’apprentissage. Nous pouvons nous appliquer à comprendre ces lois afin de mieux saisir ce qui nous échappe parfois quand notre chien se comporte mal et nous donner un moyen de contrôler la situation en comprenant pourquoi, alors que nous le réprimandons, il continue de mal se comporter. Les chiens apprennent par association et par répétition, ainsi tout comportement récompensé augmente en intensité et en fréquence, peu importe le comportement récompensé, et à l’inverse tout comportement puni diminue en intensité et en fréquence. Ainsi, quand vous sanctionnez votre chien, et que malgré vos réprimandes à répétition son comportement augmente, c’est qu’il est probablement, sans que vous en ayez conscience, récompensé. De toute évidence, il est inutile de continuer à le réprimander puisque cela ne sert pas l’effet escompté, il vaut mieux essayer, dans un premier temps de rechercher ce qui fait augmenter son comportement, puis d’établir quel comportement pourrait se substituer à ce mauvais comportement et enfin le récompenser pour que le bon comportement souhaite augmente en intensité et en fréquence. De la même façon, lorsque vous croyez récompenser et que le comportement diminue, c’est qu’en fait le comportement est puni. Récompenser en croyant punir : Je gronde mon chien dès qu’il me saute dessus, pourtant il recommence systématiquement. Certes, vous le grondez, mais vous le touchez en même temps pour le repousser. Ce geste est interprété par votre chien comme une stimulation sociale, donc une réponse favorable qui le stimulera à vous dire bonjour de nouveau. Par votre action même vous récompensez ses sauts. Si sa motivation à vous dire bonjour est plus forte, il recommencera, avec une certaine anxiété peut-être à l’idée de vous énerver, mais stimulé par le fait que vous le touchiez. Récompenser un comportement en croyant le contrôler : Mon chien gratte à la porte pour entrer, cette action m’est insupportable car il abîme à chaque fois la porte. Pour contrôler le fait qu’il gratte et pour faire cesser son action, je le gronde et j’ouvre la porte en même temps. La porte qui s’ouvre est la réponse qu’attendait le chien en grattant. Ainsi récompensé, il recommencera même si vous l’avez grondé. Une autre loi très importante nous enseigne que pour fixer un comportement dans le temps il suffit de le récompenser de façon aléatoire (1 fois sur 2, puis 1 sur 5, puis 1 sur 10, puis 1 sur 4, etc.). Apprendre à mon chien à insister : Mon chien quémande de la nourriture à table de temps en temps. Il ne le faisait pourtant pas avant, mais maintenant il en prend l’habitude. Si je l’ignore ou si je le réprimande, il insiste. Premier constat : s’il quémande, c’est qu’il a dû en être récompensé à un moment ou à un autre. « Non », allez-vous me répondre. Si j’insiste auprès de vous en reformulant ma question, vous allez me dire : « Oui cela nous est arrivé, mais très rarement, et il y a longtemps maintenant que nous avons arrêté ». Le « très rarement » avec une récompense de forte valeur suffit au chien pour insister dans sa réponse. Car il ne sait jamais si vous êtes sérieux quand vous dites « Non », puisque quelques fois, même très rarement, vous l’avez récompensé, une fois sur 2, sur 15, sur 8, sur 3, sur 30. Pourquoi s’en priverait-il alors ? Il ne sait pas quand la récompense va arriver, mais il sait qu’elle arrivera certainement à un moment ou à un autre…. Apprendre à mon chien à bouder pour obtenir mieux : Votre chien boude sa gamelle, cela vous inquiète alors vous vous approchez et vous le stimulez à manger ; voyant que rien n’y fait, vous vous dirigez vers le placard de la cuisine, vous sortez un peu de jambon et le mélangez à sa gamelle pour le stimuler à manger. Qu’est-ce que le chien peut apprendre en associant les différentes étapes jusqu’à une finalité agréable ? Étape 1 : je boude ; étape 2 : mon maître s’approche et secoue ma gamelle ; étape 3 : mon maître se dirige vers le placard, c’est bon signe je vais avoir du mieux, il craque. Vous avez appris à votre chien à bouder et à insister dans le comportement que vous vouliez voir disparaître. Certains chiens sont des professionnels de la bouderie pour obtenir une gamelle plus appétissante. Apprendre à mon chien à augmenter le critère : Je suis au téléphone, mon chien gratte derrière la porte, comme je ne répond pas immédiatement car je suis occupée, il augmente le critère et aboie, n’y tenant plus car il va déranger les voisins je vais lui ouvrir. Je viens de lui apprendre à augmenter le critère, la prochaine fois il aboiera plus fort pour être certain que vous l’avez bien entendu, puisque cela marche mieux que de gratter. Apprendre à mon chien à avoir un mauvais caractère : Je suis en balade avec mon chien en laisse, je rencontre une voisine, je décide de discuter un peu. Mon chien, agacé par mon immobilité, commence à gesticuler dans tous les sens. Pour qu’il me laisse tranquille, tout en continuant à discuter, je le détache. Je viens juste de lui apprendre que lorsque qu’il gesticule et manifeste son impatience, il obtient ce qu’il désire. Vous venez de récompenser un comportement qui peut vite devenir gênant au quotidien. Bien entendu, nous avons affaire là à un certain type de caractère, mais nous venons sans nous en rendre compte d’augmenter le mauvais côté de son caractère. Les exemples de ces récompenses non maîtrisées ne manquent pas et sont à mon sens l’une des principales causes des comportements gênants ainsi que des problèmes de comportement et de caractère des chiens de compagnie. Nous devons toujours avoir en tête, lorsque nous sommes en leur compagnie, qu’ils n’ont certainement pas la notion de ce que peut être un bon comportement ou un mauvais comportement. C’est à nous de leur enseigner. Quand les maîtres prennent conscience de l’énorme impact de la récompense sur un comportement, ils l’utilisent à bon escient pour apprendre à leur chien à adopter les bons comportements afin d’en faire un compagnon agréable à vivre au quotidien plutôt que l’inverse. Soyons donc toujours conscients de ce que nous sommes en train de récompenser. - Catherine Collignon

LIVRES

Apprendreàsonchienàmarcherenlaisse_edite

Apprendre à mon chien à marcher en laisse sans tirer

SOMMAIRE

1. Analyse des techniques d’éducation pour apprendre à un chien à marcher en laisse sans tirer

2. Les accessoires les plus souvent conseillés pour l’apprentissage de la marche en laisse
3. Comprendre comment j’apprends à mon chien à tirer en laisse au quotidien
4. Apprendre à mon chien à marcher en laisse sans tirer
5. Le clicker-training
6. L’éducation du chiot
7. Rééducation du chien adulte qui tire fort
8. Chiens peureux, anxieux, craintifs ou en insécurité

Catherine Collignon

Dans ce livre, Catherine Collignon nous explique pourquoi les chiens tirent en laisse au quotidien, ou plutôt comment nous leur apprenons malgré nous à le faire. Grâce à un apprentissage fait de bon sens, prenant ses sources sur ses observations de terrain et sur la façon dont les chiens apprennent au quotidien, Catherine vous accompagne pour une éducation de la marche en laisse sans tirer applicable et compréhensible par tous, chiens et humains. 

Que vous ayez un chien à rééduquer ou un chiot, ce livre vous indiquera la bonne marche à suivre. Un DVD de 35 minutes accompagne le livre pour faciliter la mise en pratique.

Éditions du Génie Canin

couverture-éducation+demonchien_edited_e

L'éducation positive de mon chien de compagnie

SOMMAIRE

I. Qu'est-ce que l'éducation positive
II. Les aptitudes naturelles comportementales et physiques des chiens
III. Le socle d'une bonne éducation relationnelle

IV. L'éducation relationnelle intégrée dans votre quotidien

Éditions Marabout
Collection : sciences & nature

Pour une relation apaisée avec votre fidèle compagnon, Catherine Collignon, par le biais d’exemples concrets, nous livre et décrypte les lois de l’apprentissage positif en vous aidant à vous adapter à chaque individualité canine. Elle vous amène à considérer le point de vue des chiens et à instaurer une relation bienveillante, apaisée et enrichissante avec votre chien, tout en vous aidant à prévenir les problèmes éducatifs et comportementaux et en vous apportant un angle de vue qui la caractérise en tant que professionnelle de l’éducation canine depuis plus de 20 ans.

Catherine Collignon

Un chien pour les nuls Autrice Catherine Collignon

Un chien pour
les nuls

SOMMAIRE  
I. Se préparer pas à pas
III. Vivre avec son chien
IV. Loisirs et activités diverses à partager avec son chien
V. La partie des dix !

 

First Éditions

Plus de 300 pages qui traitent, outre de l’acquisition et de l’éducation d’un chiot ou d’un chien, de toutes les activités à pratiquer avec son compagnon canin : tricks (tours amusants), K9 Games (Jeux canins), clicker-training, jeux, sports canins, balades en groupe, et beaucoup d’autres choses encore.

Un livre positif, complet, riche en conseils pour une relation maître/chien réussie.

Catherine Collignon

couvertureComportementetéducation_edited

Comportement et
éducation du chien

SOMMAIRE
 
La biologie du comportement du chien
Les races canines sous l’angle de l'histoire de la génétique et des tendances comportementales
La bien-traitance et le comportement en collectivités canines
L’influence des conditions d’élevage sur l’équilibre du comportement du chiot
La médecine vétérinaire du comportement du chien
Les modes de communication du chien
Les conduites agressives
Le chien âgé
Les troubles du développement comportemental
Les molécules utilisées en cas de troubles
L’éducation et la rééducation du chien
L’école du chiot
Les techniques de communication avec le propriétaire

Educagri Editions

Catherine Collignon est l'une des autrices principales de cet ouvrage au sujet du comportement et de l'éducation du chien. Catherine nous livre 110 pages dans lesquelles elle y développe l’apprentissage du point de vue du chien, les lois de l’apprentissage, l’éducation à la maison ou encore la rééducation comportementale. Un ouvrage de référence dédié tout particulièrement aux stagiaires en formations animalerie, éleveurs et éducateurs canins, techniciens en animalerie ou étudiants en écoles vétérinaires. 

12 auteur.trices dont
Catherine Collignon

CONFÉRENCES
CONGRÈS
VIDÉOS

Congrès Sallanches
Éducation du chien

2021

Comprendre le point de vue du chien à travers des notions clefs, la motivation, les lois de l'apprentissage ou encore la technique du clicker-training.
-
VOIR LA CONFÉRENCE
Congrés Médecines Alternative
pour les animaux

2018

L'éducation relationnelle, une méthode alternative ? Éducation et rééducation : qu'est-ce qu'une méthode amicale et positive ?
 
VOIR LA CONFÉRENCE
Congrès Cité des Sciences L'éducation canine

2015

La marche en laisse et apprentissages du chien au quotidien sont les thématiques abordées par Catherine dans cette conférence.
VOIR LA CONFÉRENCE
Congrès Animalin
L'olfaction chez le chien

2016

Une série de programme et d'ateliers autour de l'éducation, la prévention, la rééducation et la recherche olfactive organisée par Catherine C. et Nicolas D.
-
VOIR LA CONFÉRENCE
Congrès SEEVAD
Mon chien, mon ami

2018

"Les chiens de refuges et leurs réalités", une conférence où Catherine nous expose les chiffres clefs et bilans provenant de son expérience à la SPA.
VOIR LA CONFÉRENCE
Plus de vidéos sur la chaîne Youtube du Centre Animalin

-

Rencontres radios, télé, interviews, vidéos explicatives autour de l'éducation, du comportement et de la recherche olfactive par Catherine Collignon et Nicolas Ducasse.
VOIR LA CONFÉRENCE
dvd-le-clicker-dans-tous-ses-etats_edite

Le Clicker dans tous ses états

Les éditions du Génie Canin

1h40 de film en compagnie des chiens qui vous apprendront que l’éducation est avant tout une histoire de communication. Vous découvrirez que le clicker-training est accessible à tous les maîtres et tous les chiens quel que soit leur âge, leur race… Toutes les méthodes d’apprentissage vous sont montrées avec précision du début jusqu’à la finalité de l’apprentissage. Vous y trouverez aussi des techniques pour l’apprentissage de la marche au pas, du slalom, du non gratifiant, du assis, du couché et pleins d’astuces de terrain qui amèneront votre chien à être acteur de son apprentissage.

Catherine Collignon

HARNAIS
ANIMALIN®

chiot Shiba avec un harnais animalin

Harnais Animalin®

GAMME/MODÈLES - TAILLES - COLORIS

CLASSIC - XXS, S, M, L, XL, XXL - NOIR, ROUGE, BLEU, ORANGE, KAKI, FUSHIA
AUTOMNE - XS, S, M, L, XL, XXL - NOISETTE, OCRE, BORDEAUX
REFLEX - S, M, L, XL, XXL - NOIR, ROUGE, BLEU, ORANGE, KAKI, FUSHIA, GRIS
REFLEX PLUS - S, M, L, XL, XXL - ORANGE FLUO, JAUNE FLUO

Catherine Collignon, experte et professionnelle de terrain respectant l'intégrité du chien a senti, après des années de pratique et d'observation, la nécessité de proposer aux maîtres un harnais d'éducation à la marche en laisse facile à mettre en place, confortable, efficace et non douloureux. C'est ainsi que mûrit l'idée et qu'en 2010 est né le premier modèle "classic" du Harnais Animalin®. 

Tous les modèles sont testés sur le terrain par différents types de chiens, que cela soit en gabarits, caractères et niveau d'éducation. La gamme est développée en fonction des problèmes liés à l'éducation et tente de répondre au mieux et au plus vite aux demandes relatives à ces problèmes d'éducation.

Conceptrice : Catherine Collignon

Idées de
brunch

PARTENARIATS

La SPA

Pendant 14 ans, Catherine & Nicolas ont été mandaté par La SPA nationale (56 refuges) en éducation, prévention des problèmes de comportement, en rééducation comportementale et pour leur formation certifiante à la SPA.

Aujourd'hui, le Centre Animalin anime des stages éducation et rééducation au refuge de La SPA de Torreilles dans le cadre de sa formation longue professionnelle.
VOIR LA CONFÉRENCE

Handi'Chiens

Catherine & Nicolas sont intervenus pendant 3 ans dans les centres Handi’Chiens pour la formation en clicker-training, éducation canine et gestion des familles d’accueil dans l’objectif de revoir la méthodologie, l’éducation des chiens, la rééducation et la formation des familles d’accueil.
VOIR LA CONFÉRENCE

La Fondation
Brigitte Bardot

Partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot par l’intermédiaire de Lorène Jacquet ; en collaboration avec la députée Corinne Vignon et le MFEC pour travailler sur le projet de loi visant à interdiction de l’utilisation des colliers coercitifs (étrangleurs, électrique et torcatus) dans l’éducation et la rééducation comportementale. Projet adopté à l’Assemblée Nationale en 2023.
VOIR LA CONFÉRENCE

École des Chiens Guides du Grand Sud-Ouest

Pendant plus de 15 ans, la Fédération des Écoles des Chiens Guides a accueilli Catherine & Nicolas pour animer des formations sur l’éducation et le comportement des chiens des éducateurs chiens guides.

Aujourd'hui, l'École des Chiens Guides du Grand Sud-Ouest fait régulièrement appel à eux pour la formation et l’étude comportementale des chiens de l’école.
VOIR LA CONFÉRENCE

École Vétérinaire de Toulouse

Pendant 17 ans au sein de L’École Nationale vétérinaire de Toulouse, Catherine & Nicolas ont donné des cours en travaux pratiques avec les élèves de 2ème année pour l’application du clicker-training à la désensibilisation aux soins vétérinaires et en éducation.
VOIR LA CONFÉRENCE
bottom of page